Didier Quentin-Dagois
Artiste Photographe Plasticien
Né en 1960, Didier Quentin-Dagois s’initie à la photographie dés l’âge de 14 ans.
En 1977, encore lycéen, il entame des recherches sur le portraits en surimpression couleur, puis commence le noir et blanc. Autodidacte, ses sujets favoris sont le portrait et le nu.
Il apprécie le travail de prise de vue, mais ce qui le passionne avant tout c’est de passer du temps au laboratoire de développement. Il aime travailler la nuit et se retrouver seul au moment magique de l’apparition de l’image.
Dans les années 80, il fréquente beaucoup les artistes vivant sur la Côte d’Azur et en Espagne. En 1982, il se consacre au noir et blanc et commence ses tirages uniques. Cette période l’amène à explorer de nouvelles expressions pour la création artistique photographique. Il expose à Barcelone et dans le sud de la France.
A partir de l’an 2000, il se consacre à sa vie familiale et suspend son activité artistique. Il n’expose plus, mais poursuit ses recherches esthétiques en développant de nouvelles expressions photographiques sous forme de montage ou de volume. Progressivement, les sujets de ses compositions évoluent. Les formes organiques (corps, femme, nu, fleurs) viennent répondre au lignes droites et mécaniques des machines, des bâtiments et autres architectures… Dans ces projets récents, il revient aux recherches formelles qu’il avait amorcé en noir et blanc. Il joue avec la palette infinie offerte par le numérique : effets de surimpression, solarisations, répétition, inversion, jeux de contrastes, saturation… Il compose avec des formes simples : lignes, triangles, rectangles, étoiles, sphères, flèches, etc. Entre 2014 et 2020 il suit en tant que photographe le chantier de la nouvelle ligne de tramway de Nice. Il photographie la création monumental d’un tunnel de 3 km de long. Il est invité à offrir son point de vue en tant qu’artiste en affichant des images en grand format sur les palissades de ce chantier. “Lors des expositions sur les palissades de ce chantier j’ai voulu essayer de rendre ces monstres d’acier, machines infernales, en un parcourt poétique à travers la photographie. Je soulève le voile du réel, pour amener le spectateur vers d’autres horizons”. |